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Road Trip en Nouvelle Zélande du Sud

Après notre premier essai en Australie, nous attendions avec impatience de reprendre le camping car en Nouvelle-Zélande. Notre vol pour Christchurch ayant été annulé, nous avions déjà perdu une journée mais comptions bien mettre à profit les 19 jours restant pour voir une bonne partie de cette île que l'on nous avait tant vantée. Vous pouvez retrouver en parallèle le récit de nos randonnées ici.

Avant propos

Choix du véhicule

 L'île du sud est incontestablement propice à l'utilisation de camping cars. Si vous hésitez sur le format de véhicule à prendre, nous vous recommandons de consulter le comparateur Motorhomerepublic qui vous proposera de larges choix de camping cars/voitures aménagées selon votre nombre et le degré de confort recherché. Petit plus non négligeable, l'agence dispose d'une hotline très réactive avec des opérateurs francophones pour ceux qui ne se sentent pas très bien à l'aise avec l'accent local. Nous recommandons très fortement de réserver votre véhicule plusieurs mois à l'avance, surtout si vous venez en haute saison (décembre-avril). Vous disposerez ainsi de réductions intéressantes car la location n'est pas donnée.

Le choix de la location s'impose pour des durées courtes (moins de 6 semaines) et pour plus de sécurité. Pour ceux qui souhaitent passer plus de temps dans l'île, le marché du camping car est très dynamique et vous pourrez acheter un véhicule à prix très intéressant en hors saison et le revendre au prix fort en saison, notamment ici

Plusieurs formats s'offrent à vous : voiture aménagée (si vous êtes 2), van autonome Apollo ou Juicy (jusqu'à 4) et camping car autonome Britz, Apollo ou Maui équipés de toilettes et douche. Plus vous serez "équipés", moins vous aurez besoin de loger en camping pour manger chaud ou prendre des douches. A vous de voir...

 

Les routes

A l'exception de la périphérie de Christchurch et Dunedin, il n'y a pas de 2x2 voies. De toute manière, la vitesse est limitée dans tout le pays à 100km/h. Et la police ne plaisante pas. Autant vous pouvez vous permettre quelques libertés en dehors des villes en Australie et surtout en Tasmanie, autant il est TRÈS fortement déconseillé de dépasser les vitesses ici. Les voitures de police, de couleur différentes, vous attendent en bout de ligne droite avec des amendes très salées. Les routes, en particulier celles de l'ouest, tournent énormément (vous verrez des limitations à 25 voire 15km/h). Et vous expérimenterez les rafales de vent qui feront faire de gros écarts à votre van. Bref, conduire ici n'est pas de tout repos. Petit bonus pour les randonneurs : certaines routes d'accès ne sont pas pavées donc vérifiez bien si tout est bien stabilisé au risque de devoir vous arrêter au premier bruit de vaisselle cassée ! 

Les campings

Vous pouvez moduler vos nuits entre le camping sauvage, les campings gratuits équipés de toilettes sommaires, des campings privés comportant abris, barbecues et toilettes (pour quelques $NZ par personne) ou enfin les campings aménagés tels les Top10. Dans ces derniers, vous pourrez prendre une douche chaude (parfois payante et chronométrée !), profiter de barbecues à gaz, de cuisines équipées et surtout... de laundries ! Ayez donc toujours des pièces de 1 et 2 $ NZ pour les machines et les douches. Pour ceux qui ne souhaitent pas un tel luxe, vous pouvez laver votre linge, vous doucher, vider vos ordures et dormir ailleurs. 

Inutile de réserver trop à l'avance, hormis en pleine saison. Échaudés par notre expérience en Australie à l'époque des fêtes, nous en avions réservé certains par prudence, notamment à Milford, Queenstown et Wanaka.

Lake Tekapo (2 jours)

Ca y est ! Nous y voilà. Enfin, cela n'a pas été de tout repos, entre l'arrivée très tardive à l'aéroport de Christchurch, la queue interminable aux douanes (près de 2 heures !!!) et la perte d'un de nos sacs dans le taxi (jamais retrouvé), nous n'avions qu'une envie : découvrir la Nouvelle Zélande au volant de notre fier camping car vert. 

Ces premières heures furent une amère déception : route limitée dans toute l'île à 100 km/h, routes embouteillées, police tous les 20 km, bref, la sensation de liberté s'est faite attendre. Et puis il faut dire que dans cette partie de l'île, il n'y a pas grand chose à faire ni à voir. Les paysages ont un goût de déjà-vu et de monotonie qui rappellent les collines de l'Allier et vous feraient regretter d'avoir voyagé à l'autre bout du globe pour ne voir que cela. Heureusement, la route devient plus sinueuse après 200 km et le paysage évolue vers une lande brune comme on pourrait en trouver en Patagonie. Jusqu'à... ce lac d'un bleu turquoise rendu laiteux par la poussière de glacier en suspension dans l'eau. Nous y voilà, nous rentrons dans le vif du sujet et commençons par rejoindre le seul camping du village, adjacent aux "Hot Springs", pour découvrir les environs pendant 2 jours et profiter de la vue depuis le barbecue.

Mount Cook (1 jour)

La route n'est pas longue depuis Tekapo et nous rejoignons le Lac Pukaki en moins d'une heure. Nous retrouvons cette même couleur bleuté qui contraste avec la lande. Le lac est long de plus d'une vingtaine de kilomètre puis laisse place à la vallée autrefois occupée par le Glacier Abel Tasman, lequel reste le plus long de Nouvelle-Zélande. Après une vingtaine de kilomètres de plus, la route bifurque et nous nous dirigeons vers le Mount Cook Village et la Hooker Valley. Rien à voir dans le village, sauf si vous voulez y dormir. Le parking pour Hooker est par contre plus sympathique et de nombreux camping cars y passent la nuit. Nous avons juste fait la randonnée vers le Hooker Glacier puis sommes revenus sur nos pas pour prendre l'autre route qui mène au Glacier Abel Tasman, ou plutôt ce qu'il en reste si l'on en croit les photos prises au cours du siècle dernier. Nous retournons en fin de journée près du lac pour profiter de notre camping, de sa cuisine et de sa paisible salle commune. 

Lake Ohau (1 jour)

Troisième lac glaciaire de l'est de l'île, le Lac Ohau est le plus petit et le plus délaissé. Ici point de route goudronnée, nous passons la dernière maison d'hôtes et retrouvons un chemin de gravillons qui nous rappelle que notre Jucy n'est pas le QashQai que nous avions en Tasmanie

Nous arrivons enfin, sous la pluie, sur un camping où seule la cabine de toilettes plus ou moins propre le distingue d'un terrain complètement sauvage. Il n'y a que 3 véhicules à tenter la nuit ici. Il faut dire que le vent souffle fort, qu'il pleut par intermittence et que la température commence à descendre sérieusement. C'est aussi ici que nous faisons notre première rencontre avec notre cauchemar sur cette île : les sandflies !

Après s'être changés, badigeonnés d'anti-moustique, nous attendons patiemment... Marine et Vincent, lyonnais originaires du même village que Séverine, qui finissent leur voyage d'un mois dans l'île. Très bonne soirée, qui fut l'occasion de tester la table de picnic puis les capacités du Jucy à contenir 6 personnes...

Dunedin (2 jours)

Après avoir fait nos adieux à Marine et Vincent, nous quittons le Lac Ohau pour rejoindre la côte est et Dunedin. Nous avons hâte car cela fait 2 jours que nous avons réalisé que... notre frigo ne marchait pas. Ayant signalé le premier de nos problèmes à Jucy, notre mission consiste à atteindre l'agence de l'aéroport de Dunedin avant la fermeture pour faire réparer le frigo.

La route vers la mer n'est néanmoins pas désagréable. Nous apercevons de nombreux lacs de retenue propices à la pêche, de petits villages paisibles et de nombreux troupeaux. A environ une heure de notre destination finale, nous atteignons la surprenante plage de Boulders avec ses pierres volcaniques en forme de demi-œufs.

Voici enfin Dunedin, qu'il faut traverser (toujours sous la pluie), pour atteindre l'aéroport et réaliser... qu'il n'y a qu'une agence de location là-bas. La personne au comptoir appelle le même numéro que nous avons déjà fait plusieurs fois et nous gagnons le droit d'attendre qu'ils nous rappellent le lendemain pour nous dire quoi faire... Une journée de plus à Dunedin !

Ne nous laissant pas abattre, nous prenons le parti de découvrir la ville le lendemain, notamment en testant nos cuisses sur la rue Baldwin, la plus pentue du monde avec 35% ! Le centre-ville ne manque pas non plus de charme et nous nous serions bien laissés tenter par les perfusions de chocolat offertes à la boulangerie.

Nous avons rendez-vous dans l'après-midi chez un réparateur qui nous annonce, après 2 heures de démontage, que le frigo est à court de fréon ! Vous savez le gaz qui détruit la couche d'ozone et qui est banni en France depuis des lustres ? C'est le cas ici aussi mais apparemment pas dans ce frigo. Nous avons donc gagné quatre jours de plus avec un frigo en panne avec le droit d'acheter de la glace et de mettre des bouteilles au congélateur des campings pour conserver un peu de produits frais. Merci Jucy ! 

Invercargill (1 jour)

La route est longue pour atteindre la pointe sud de la Nouvelle-Zélande. Pressés par le temps, nous avons voulu faire au plus court en passant par l'intérieur des terres. La route est on ne peut plus morne et les collines surpeuplées par d'immenses troupeaux de "sheep". Mais grand bien nous en a pris car nous sommes arrivés en fin d'après-midi et avons pu profiter des deux heures de jour restantes pour toucher la pointe sud de l'île, à Bluff.

Milford Sound (2 jours)

Milford Sound est dépeint comme étant le clou du spectacle pour tout voyageur visitant la Nouvelle Zélande. Situé au bout du monde, le fjord dévoile un spectacle grandiose où les falaises à plus de 1500m s'enfoncent dans la mer. Ce panorama se mérite cependant. Tout d'abord, la route depuis Invercargill passe à travers des vallées où l'élevage d'ovins représente la ressource principale pour ses rares habitants. Puis la route serpente dans des vallées (presque) désertes, cernées de montagnes où l'on peut voir les premiers glaciers qui s'annoncent. La Highway 95 longe le parc de Fjordland. Sur notre gauche, à l'ouest, il n'y a plus que des montagnes inhabitées. Ici se trouve le bout du monde. Un déjeuner à Manapouri puis une halte à Te Anau pour faire le plein et nous nous enfonçons sur la 94 qui mène à Milford Sound. La route serpente le long de la rivière et s'élève progressivement. Hormis les véhicules, il n'y a âme qui vive. Nous nous posons sur un camping semi-sauvage (il faut remplir une enveloppe, glisser l'argent et trouver un emplacement). Lucian joue dans la rivière et cherche à pêcher les anguilles qui attendent un morceau de viande. Heureux hasard, nos voisins sont des Français avec qui nous sympathisons autour du barbecue et d'un Uno.      

Encore quelques kilomètres jusqu'à Milford Sound. La route passe par de jolies cascades et nous en profitons pour randonner au Lake Marian. Puis nous nous élevons sous la pluie jusqu'au point de vue sur Gertrude Valley et son tunnel qui nous transporte vers une descente très raide sur Milford Sound. Heureusement que nous avions réservé car le camping est complet. Nous faisons un détour vers le point de départ des expéditions mais les nuages bas nous bouchent le panorama. Qu'à cela ne tienne, nous profitons d'une bonne bière au restaurant et d'une douche chaude avant de se coucher tôt : nous avons une longue route à faire le lendemain. 

Mais... attendez, nous n'avons pas fait le tour en bateau sur les fjords ? Et non ! Tout d'abord car c'est cher (> $50 NZ/personne) puis du fait du temps venteux et couvert qui ne promettait pas de belles photos mais surtout à cause... de Juicy ! En effet, il ne fallait pas traîner pour rallier Queenstown si l'on voulait qu'ils nous réparent notre frigo, toujours en panne. Notre visite s'est résumée à une photo en bord de baie, un peu crispée car nous nous faisions littéralement dévorer par les sandflies qui pullulent dans le coin. Et hop nous voilà repartis pour Queenstown, avec comme objectif d'atteindre l'agence avant 16h00.

Queenstown (2 jours)

Queenstown ou le St Tropez du Sud. On nous l'avait vantée (ou décriée). Nous arrivons juste à l'heure pour se faire installer un frigo "nouvelle génération" en 2 heures. Nous trouvons un camping très agréable, bien situé quoique un peu cher.

Queenstown vit toute l'année, que ce soit pour le ski l'hiver ou l'été pour ses randonnées, parmi les plus belles qu'offre la Nouvelle Zélande. Nous essayons les glaces (excellentes), écoutons les groupes à chaque coin de rue mais surtout profitons du parc donnant sur le lac, avec ses arbres centenaires et majestueux. Demain nous aimerions randonner vers Glenorchy, Ben Lomond à la rigueur. Mais voilà : le temps est exécrable et nous passons la journée au chaud dans l'une des salles communes du camping en espérant une accalmie qui ne viendra jamais. A regrets nous quittons Queenstown sans avoir pu profiter de certains de plus beaux panoramas de l'île du Sud.

Wanaka (2 jours)

Après St Tropez, voici Cannes ou, comme on dit ici : Wanaka. Deux randonnées assez difficiles en deux jours (Roy's Peak et Rob Roy Glacier) mais certainement parmi les plus belles de notre séjour. Notre trajet entre les deux villes emprunte des cols tortueux avec de nombreux points de vue. La plaine recèle des petites surprises, des animaux attachants. Notre camping 100% kiwi et family friendly grouille d'enfants à vélo et de pêcheurs. C'est aussi ici que nous avons testé les limites de notre Juicy sur près de 70km de chemin cabossé dans une vallée glaciaire entourée de pics enneigés. Une destination incontournable dans ce road trip.

Glacier Fox (1 jour)

Situés à l'opposé des glaciers Hooker et Abel Tasman, les glaciers Fox et Franz Josef sont des incontournables de l'île du Sud. Nous repartons de Wanaka sous le soleil (hop un petit selfie) pour rejoindre une nouvelle fois la côte Ouest par la route 6, décrite comme l'une des plus belles de l'île. Sauf qu'une nouvelle fois, le temps se couvre à l'approche du col. De l'autre côté, la bruine nous attend. Et pour couronner le tout, nos haltes sont chronométrées par la combinaison pluie/sandflies qui nous donnent juste l'envie d'arriver au camping le plus vite possible. 

Passée Haast, sans intérêt sauf pour faire le plein d'essence, la côte sauvage et ses arbres modelés par le vent nous laissent entrapercevoir un climat peu hospitalier. Même les kéas, perroquets emblématiques de l'île, en semblent réduits à faire les poubelles pour se nourrir. Le camping sans grand charme aurait pu faire l'affaire, d'autant plus que nous avons rencontré 2 bretonnes, Solène et Camille, en road trip ainsi que Philippe, s'il n'avait pas plu des cordes et que... le Juicy s'était transformé en passoire géante. Draps et matelas trempés ne nous auraient pas découragés sauf que faute d'éclaircie, nous faisons une croix sur les glaciers qui resteront invisibles et partons à toute vitesse vers le nord (en embarquant Philippe en auto-stop) pour faire réparer le van.  

Hokitika (1 jour)

Nous voilà à Hokitika avec un jour d'avance, bien dégoûtés de n'avoir pu voir les deux glaciers et avec nos affaires trempées. Du coup, on s'offre une petite visite sur le bord de mer du temps que le carrossier fasse de son mieux avec le Juicy. Et l'on en profite pour se payer une nuit à l'hôtel, aux frais de Juicy, car l'on ne pouvait décemment pas dormir dans un van humide. Instant de repos et soirée agréable dans cet hôtel qui ne paye pas de mine mais nous a fait d'excellents burgers. Hokitika est aussi une ville agréable, passée maître dans l'art de la taille du turquoise qui se fait sous nos yeux.

La gorge de la rivière Hokitika est célèbre pour le bleu profond de son eau due au glacier. Nous nous y rendons donc le lendemain mais avions oublié que les intempéries des jours précédents avaient fait tourner l'eau en... gris !

Murchison (1 jour)

L'étape suivante consiste à remonter sur le parc Abel Tasman, situé tout au nord de l'île. Certains ne seront pas effrayés par la distance mais nous avons préféré faire ce trajet en deux temps. Il faut dire que certains points valent le détour, notamment la côte au nord de Greymouth et ses célèbres falaises de pancakes où s'engouffrent les vagues. La partie terrestre jusqu'à Murchison offre moins d'intérêt mais notre camping a été l'occasion de faire d'agréables rencontres (une famille de Dunedin et Thomas le québecois et ses parents). Petit plus : la boulangerie de ce village de 300 habitants tenue par une française. Premiers pains au raisin depuis notre départ. Un bonheur.

Marahau (2 jours)

Encore un incontournable de la Nouvelle-Zélande : le Parc Abel Tasman. Quel contraste avec le sud de l'île ! Nous sommes ici en présence d'une forêt presque de type tropical, hormis la température très agréable. Nous avons fait un petit détour depuis Murchison, pour voir le village de St Arnaud. Richard, néo-zélandais habitant Eschau, nous avait demandé d'y passer. Grand bien nous en a pris car le lac, magnifique, vaut vraiment le détour. Destination Marahau, à l'entrée du Parc, pour un camping qui donne sur la baie. La route serpente dans de petites vallées parsemées de vignes et de vergers : étape indispensable pour récupérer des produits bios.

Soirée crêpes où l'on croise une vosgienne et ses 3 enfants qui font le tour de Nouvelle-Zélande en voiture+tente. Le lendemain, nous prenons un tracteur qui emmène notre bateau sur l'eau et nous voilà partis pour 25km de randonnées dans le parc. Plages, forêts denses, rivières sauvages, on se prendrait presque pour des Robinsons.   

Kaikoura (2 jours)

La route est longue pour Kaikoura mais sur les conseils de Richard, nous passons d'abord par Nelson. Située non loin de Marahau, en bord de mer, la ville ne manque pas de charme et son centre-ville et son église sont très agréables. Nous voilà ensuite partis pour une longue route sinueuse jusqu'à Blenheim puis nous abordons le vignoble néo-zélandais qui s'étend à perte de vue. Vient la côte Est de l'île, peuplée de ses mammifères marins (otaries, dauphins, cachalots, baleines). Plusieurs fois nous nous arrêtons en bord de route pour les photographier. La route est en travaux. En fait, elle vient de ré-ouvrir après plus de 18 mois de reconstruction suite au tremblement de terre de 2016 qui a vu s'élever la côte de plusieurs mètres par endroits ! A Kaikoura, la jetée a été rendue inutilisable car elle sortait de l'eau. On nous propose une expédition en bateau pour aller voir les baleines. Moment magique pour les enfants comme pour nous, avec des hordes de dauphins nageant autour du bateau. Petits plaisirs culinaires aussi avec la spécialité du coin (le homard !) et d'excellents "seafood and chips" : essayez Cooper's Catch. Vous pouvez y aller les yeux fermés. 

Christchurch et la remontée vers Picton (4 jours)

Le Juicy rendu, nous voilà maintenant à Christchurch pour deux jours. La ville maintenant célèbre pour sa tuerie du 15 mars 2019 était alors beaucoup plus calme, et l'on avait une étrange impression de vide, comme si un cataclysme était passé par là. Durement frappée par le tremblement de terre de 2011, elle avait subi dans la foulée les secousses de 2016 et l'on pouvait voir d'immenses zones laissées à l'abandon en plein centre-ville. La cathédrale, partiellement effondrée, n'a toujours pas été reconstruite. Un substitut, surnommé Cartonboard Cathedral et situé non loin, donne à la ville un côté new age un peu sommaire. Pourtant, en creusant un peu, les tramways ne manquent pas de charme et le musée de Canterbury mélange avec succès histoire naturelle et vie des premiers migrants. 

Deux jours suffisent cependant et nous prenons le bus pour refaire le trajet Christchurch-Kaikoura-Blenheim-Picton en sens inverse sur la Highway 1. La petite ville de Picton vit au rythme des ferries qui viennent de Wellington et déversent leurs flots de vacanciers venus de l'île du nord. Ses deux petits musées (Community et Edwin Fox) valent le détour. Nous y retrouvons l'histoire locale ainsi que les restes du navire Edwin Fox, tour à tour navire de transport de migrants, marchandises puis... conserverie de viande de cachalot ! Passionnante visite que les enfants ont adorée.

Mais il est temps de prendre le bateau, et nous quittons l'île pour Wellington et notre futur road trip, cette fois au nord. Au prochain épisode...

Nos pires moments : Glacier Fox et la côte ouest infestée de sandflies.

Nos meilleurs moments : Wanaka, Abel Tasman Park et Kaikoura

Les actes manqués : Arthur's Pass, Visite de vignoble et dégustation à Blenheim, péninsule d'Akaroa peuplée de descendants de Français, la côte sud entre Dunedin et Invecargill.

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